Les alliés de l’OTAN mis en garde : le chef de la défense américain avertit contre la dépendance à l’Amérique pour la défense
Dans une déclaration audacieuse, le secrétaire américain à la Défense Pete Hegseth a provoqué des ondes de choc au sein de l’OTAN en déclarant que compter sur les États-Unis pour la défense n’est plus une option. Avant une réunion cruciale des ministres de la Défense de l’OTAN à Bruxelles, Hegseth a souligné la nécessité pour les alliés de renforcer leurs propres capacités de défense plutôt que de dépendre uniquement du soutien américain.
Hegseth a déclaré : « C’est la dissuasion et la paix par la force, mais cela ne peut pas être une dépendance. Cela ne peut pas et ne sera pas une dépendance à l’Amérique. Ce ne peut pas être uniquement les capacités américaines. » Cette assertion intervient dans un contexte de préoccupations croissantes concernant l’engagement des États-Unis envers la clause de défense mutuelle de l’OTAN, particulièrement mise en lumière par la position hésitante du président Donald Trump sur l’article 5.
La prochaine réunion des ministres de la Défense de l’OTAN devrait se concentrer sur l’établissement de nouveaux objectifs de capacité pour l’équipement militaire et la définition d’un nouvel objectif de dépenses de défense de 5 % du PIB. Hegseth a souligné l’importance pour tous les alliés de l’OTAN de respecter cet objectif, déclarant : « chaque pays doit contribuer à ce niveau de 5 %. »
Alors que les tensions montent et que des incertitudes planent, les alliés de l’OTAN font face à un moment décisif dans la réévaluation de leurs stratégies de défense. Le message est clair : l’ère de la forte dépendance à l’Amérique pour la défense touche à sa fin, et chaque membre doit se mobiliser pour garantir la sécurité collective de l’alliance.